Port d'Espeau

France > Nouvelle-Aquitaine > Gironde > Prignac-et-Marcamps

Au début du 18e siècle, le port d’Espeau est indiqué sur la carte de Masse sous le nom de "port d’Elpas". Sur la carte de Belleyme, il est relié à la route de Bourg à Saint-André par une belle route qui traverse les palus et les vignes du château de Grissac.

Sur plan cadastral de 1819, le port est aménagé au droit du chemin communal. Une maison et l’ensemble des parcelles l’entourant appartiennent à Joseph Marie de Montalier, propriétaire de château Grissac. Ses biens sont transmis à son petit-fils, Thomas Joseph Henri comte de Lur Saluces, selon un partage réalisé en 1836. Ce dernier vend l'ensemble à Antoine Dubois en 1858. L'acte de vente indique qu'il avait "cédé à la commune de Cazelles la cale du port d'Espeau et le chemin qui y conduit".

Le port sert principalement au transport de la pierre extraite dans la commune.

Des bâtiments appartenant à Simon Coureaud, propriétaire et marchand de pierres, sont vendus lors d'une vente judiciaire en 1862 : ils se composent d'une maison et de ses dépendances (parcelle 586) "construite en pierres de taille et moellons, couverte en tuiles creuses", en rez-de-chaussée avec grenier, deux chambres, une fournière, un petit chai, un parc à cochons avec un poulailler au-dessus ; une chambre sert également d'atelier de tonnellerie, accompagnée au nord d'un autre chai. L'ensemble est probablement acquis par la famille Itey.

Un rapport de l'ingénieur ordinaire des Ponts et Chaussées en date du 19 septembre 1878 décrit le port comme un port naturel, sans installation "pour le dépôt ou l’embarquement des marchandises". Un plan représente les bâtiments et les emplacements qui appartiennent à M. Itey et M. Gaignerot, respectivement propriétaires des châteaux de Grissac et de Grand-Jour. L’encombrement du port, par les pierres en transit, rend les mouvements des marchandises difficiles. Par conséquent, en juin 1889, le conseil municipal décide de limiter à 8 mètres la partie du port qui restera libre pour la circulation et l'excédent sera mis en adjudication.

L’activité du port cesse à une période indéterminée.

Aujourd’hui, son accès est rendu impossible par la végétation.

Périodes

Principale : 1er quart 18e siècle

Principale : 2e moitié 19e siècle

Abandonné, le port n’est plus accessible.

Plus aucun aménagement ne semble être conservé.

Toits
État de conservation
  1. envahi par la végétation
  2. détruit

Localisation

Adresse: Nouvelle-Aquitaine , Gironde , Prignac-et-Marcamps

Milieu d'implantation: isolé

Lieu-dit/quartier: Port d'Espeau

Cadastre: 1819 C 710, 2016 D2 236

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