La culture de l’osier et la vannerie
La culture de l’osier et la vannerie ont largement prospéré en Corrèze et dans la vallée de la Vézère au 19e siècle et jusqu’à la seconde guerre mondiale. Découvrez cette activité perpétuée aujourd’hui par Serge Mazaud, à travers cette interview.
Vidéo
Publiée le 10 juin 2015
# Corrèze, Saint-Viance
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Patrimoine culturel immatériel
# Du 19e siècle au 21e siècle
L’osier est une jeune pousse de saule coupée en hiver et utilisée pour la vannerie. Sa culture a connu ici un essor fulgurant au moment de la reconversion agricole de la fin du 19e siècle lorsque les anciens vignerons se sont tournés vers la culture des fruits et légumes primeurs. Les besoins en contenants pour exporter les productions locales ont induit le développement de la vannerie. Le saule prospère dans les vallées aux sols humides. Aussi, cette activité à la fois agricole et artisanale s’est développée en Corrèze, jusqu’à occuper en 1933 le 5ème rang de la production française d’osier.
Après la seconde guerre mondiale, la demande en vannerie a décliné et la culture de l’osier, de plus en plus mécanisée, n’a perduré que très localement. Aujourd’hui, Saint-Viance a renoué avec cette activité grâce à l’entreprise de Serge Mazaud…
Interview de serge Mazaud : "L’osier c’est une plante formidable dans la mesure où elle a une aptitude à bouturer très facilement, même avec des très grandes longueurs. Donc quand on a quelques bases de tressage et un peu d’idées on arrive à faire de grosses structures qui se mettent à pousser, donc qui vont continuer à vivre dans le jardin à partir d’osier. Pour vous donner une idée l’année dernière j’ai récolté des bois qui faisaient plus de 4 mètres de long, du coup ça laisse pas mal de liberté pour envisager ensuite de grosses structures en osier vivant. Un brin d’osier de qualité, en fait il faut qu’il pousse sans s’arrêter. Pour ça il ne faut pas qu’il ait de ramifications et il faut qu’il soit le plus long et le plus fin possible. Et puis pas de blessures au niveau de l’écorce. Ça veut dire par exemple au niveau de la tonte je fais attention de ne pas accrocher les brins. La plante qui m’embête le plus c’est le liseron parce que ça marque les brins, etc etc. J’ai une trentaine de variétés différentes en production, plus une collection, qui est derrière moi là, de 67 variétés d’osier et de saule botanique, pour faire l’architecture végétale, c'est-à-dire des cabanes, des clôtures, sur différentes situations de sols, de climats."
Après la seconde guerre mondiale, la demande en vannerie a décliné et la culture de l’osier, de plus en plus mécanisée, n’a perduré que très localement. Aujourd’hui, Saint-Viance a renoué avec cette activité grâce à l’entreprise de Serge Mazaud…
Interview de serge Mazaud : "L’osier c’est une plante formidable dans la mesure où elle a une aptitude à bouturer très facilement, même avec des très grandes longueurs. Donc quand on a quelques bases de tressage et un peu d’idées on arrive à faire de grosses structures qui se mettent à pousser, donc qui vont continuer à vivre dans le jardin à partir d’osier. Pour vous donner une idée l’année dernière j’ai récolté des bois qui faisaient plus de 4 mètres de long, du coup ça laisse pas mal de liberté pour envisager ensuite de grosses structures en osier vivant. Un brin d’osier de qualité, en fait il faut qu’il pousse sans s’arrêter. Pour ça il ne faut pas qu’il ait de ramifications et il faut qu’il soit le plus long et le plus fin possible. Et puis pas de blessures au niveau de l’écorce. Ça veut dire par exemple au niveau de la tonte je fais attention de ne pas accrocher les brins. La plante qui m’embête le plus c’est le liseron parce que ça marque les brins, etc etc. J’ai une trentaine de variétés différentes en production, plus une collection, qui est derrière moi là, de 67 variétés d’osier et de saule botanique, pour faire l’architecture végétale, c'est-à-dire des cabanes, des clôtures, sur différentes situations de sols, de climats."
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