Le système défensif du château de Pompadour
Au milieu du 16e siècle, le château de Pompadour a été doté d’un important dispositif défensif pour se protéger des attaques dans le contexte des guerres de religion. Nous vous présentons ici les points majeurs de cet ensemble fortifié.
Vidéo
Publiée le 10 septembre 2016
# Corrèze, Pompadour
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Château
# 16e siècle
Entièrement transformé vers 1500 en une résidence raffinée, le château de Pompadour est équipé, entre 1560 et 1580, d’un important dispositif de défense destiné à se tenir hors de portée des tirs d’artillerie dans le contexte des guerres de Religion.
Le châtelet extérieur s’intègre dans un vaste mur d’enceinte, ceinturé par un large fossé et gardé par 10 tours circulaires, dont 9 existent encore. Il était défendu par des canonnières, pour l’artillerie de gros calibre et des couleuvrinières, pour les armes à feu plus petites. Remarquez sa très belle porte avec ses colonnes à bossage digne des plus grandes demeures de la Renaissance.
Les nombreuses canonnières qui percent le mur d’enceinte étaient probablement accessibles par des galeries souterraines. L’accès était gardé par un triple système défensif : un premier sas appelé barbacane, aujourd’hui disparu ; puis le double pont levis, desservant la porte piétonne et la porte cochère du châtelet; enfin, la porte arrière du châtelet, à double vantail.
Elle ouvrait sur un vaste terrassement aménagé autour du château central, le boulevard d’artillerie, qui permettait de manœuvrer des canons sur un terrain plat. Ses importants remblais ont recouvert certaines constructions défensives plus anciennes. Le mur d’enceinte soutien ce vaste terre-plein aujourd’hui planté d’arbres.
Le rez-de-chaussée et les étages inférieurs des tours étaient dédiés à la défense par l’arquebuse, tandis que le dernier étage servait au logement d’officiers ou de domestiques. Ces aménagements défensifs des guerres de Religion renforcent considérablement le château des années 1500, qui était déjà doté de son propre fossé aujourd’hui comblé, de son châtelet à pont levis et de ses archères canonnières.
Le châtelet extérieur s’intègre dans un vaste mur d’enceinte, ceinturé par un large fossé et gardé par 10 tours circulaires, dont 9 existent encore. Il était défendu par des canonnières, pour l’artillerie de gros calibre et des couleuvrinières, pour les armes à feu plus petites. Remarquez sa très belle porte avec ses colonnes à bossage digne des plus grandes demeures de la Renaissance.
Les nombreuses canonnières qui percent le mur d’enceinte étaient probablement accessibles par des galeries souterraines. L’accès était gardé par un triple système défensif : un premier sas appelé barbacane, aujourd’hui disparu ; puis le double pont levis, desservant la porte piétonne et la porte cochère du châtelet; enfin, la porte arrière du châtelet, à double vantail.
Elle ouvrait sur un vaste terrassement aménagé autour du château central, le boulevard d’artillerie, qui permettait de manœuvrer des canons sur un terrain plat. Ses importants remblais ont recouvert certaines constructions défensives plus anciennes. Le mur d’enceinte soutien ce vaste terre-plein aujourd’hui planté d’arbres.
Le rez-de-chaussée et les étages inférieurs des tours étaient dédiés à la défense par l’arquebuse, tandis que le dernier étage servait au logement d’officiers ou de domestiques. Ces aménagements défensifs des guerres de Religion renforcent considérablement le château des années 1500, qui était déjà doté de son propre fossé aujourd’hui comblé, de son châtelet à pont levis et de ses archères canonnières.
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