Ségur-le-Château entre 19e et 20e siècle
Retrouvez l’ambiance du début du 20e siècle dans cette séquence illustrée d’images d’archives qui vous présente les vieux métiers et activités qui rythmaient autrefois la vie de Ségur le Château et découvrez aussi ses moulins et ses anciens ponts.
Vidéo
Publiée le 10 août 2017
# Corrèze, Ségur-le-Château
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Moulins, artisanat
# Du 19e au 20e siècle
Après la suppression de la cour des appeaux en 1750, Ségur voit son activité économique décliner. Le petit bourg conserve pourtant jusqu’en 1950 plus d’une cinquantaine d’artisans et de commerçants : bouchers, boulangers et aubergistes, mais également des métiers aujourd’hui disparus, comme les charrons, qui fabriquaient et cerclaient les roues des charrettes, ou les tireurs de sable, qui draguaient le fond de l’Auvézère dans une barque à fond plat pour récolter un sable de grande qualité. Comme ailleurs, la vie s’organisait aussi autour d’activités saisonnières : la batteuse en été, la tonte des moutons au printemps ou la vannerie en hiver, ranimées le temps d’une journée par cette fête folklorique à Ségur en 1976.
L’Auvézère alimentait 3 moulins qui fabriquaient de la farine pour les boulangeries locales ou pressaient des pommes pour le cidre. En 1907, le Moulin Saint Laurent, au centre du bourg, est transformé en une minoterie sur 4 niveaux, équipée de systèmes de broyage et de tamisage élaborés. Quant au Moulin Richard, situé en amont du bourg, il reçoit en 1924, grâce à une souscription des habitants, une turbine hydroélectrique qui alimente le premier éclairage public de la commune jusqu’en 1930, une grande première pour l’époque ! A la tombée de la nuit, on venait des villages voisins, pour "voir" l’électricité à Ségur."
Le Pont Notre-Dame et le pont Saint-Laurent, dont la construction en pierre de type médiévale résistait au courant depuis des siècles, ont été détruits par une importante crue en 1913. Ils ont été remplacés par des ponts modernes en béton, plus larges et plus adaptés à la circulation automobile.
Aujourd’hui, les moulins ne sont plus en activité et la plupart des boutiques et échoppes ont fermé leurs portes. Mais le cœur de Ségur continue de battre grâce au tourisme.
L’Auvézère alimentait 3 moulins qui fabriquaient de la farine pour les boulangeries locales ou pressaient des pommes pour le cidre. En 1907, le Moulin Saint Laurent, au centre du bourg, est transformé en une minoterie sur 4 niveaux, équipée de systèmes de broyage et de tamisage élaborés. Quant au Moulin Richard, situé en amont du bourg, il reçoit en 1924, grâce à une souscription des habitants, une turbine hydroélectrique qui alimente le premier éclairage public de la commune jusqu’en 1930, une grande première pour l’époque ! A la tombée de la nuit, on venait des villages voisins, pour "voir" l’électricité à Ségur."
Le Pont Notre-Dame et le pont Saint-Laurent, dont la construction en pierre de type médiévale résistait au courant depuis des siècles, ont été détruits par une importante crue en 1913. Ils ont été remplacés par des ponts modernes en béton, plus larges et plus adaptés à la circulation automobile.
Aujourd’hui, les moulins ne sont plus en activité et la plupart des boutiques et échoppes ont fermé leurs portes. Mais le cœur de Ségur continue de battre grâce au tourisme.
Toutes les vidéos de la thématique Patrimoine industriel et artisanal
-
L’émail champlevé du Limousin
-
La culture de l’osier et la vannerie
-
La fabrication des bardeaux de châtaignier
-
La porcelaine de Limoges et la création contemporaine
-
La rue Saint Jean à Aubusson, manufactures de tapis et logements patronaux
-
La teinture de la laine pour la tapisserie
-
Le barrage de Vassivière
-
Le kaolin, matière première de la porcelaine de Limoges
-
Les anciennes boutiques de bouchers de Limoges
-
Les maisons de marchands de vin de Meymac
-
Les manufactures de tapis et tapisserie d'Aubusson
-
Les mines d’argent de Melle
-
Meymac-Près-Bordeaux, une étonnante histoire commerciale !
-
Ségur-le-Château entre 19e et 20e siècle