Les anciennes boutiques de bouchers de Limoges
Les boutiques de bouchers bordaient autrefois toute la rue de la Boucherie de Limoges. Repérez les éléments de leurs devantures caractéristiques et revivez à travers de nombreuses images d’archives l’ambiance animée de cette ancienne artère commerçante.
Vidéo
Publiée le 10 mai 2014
# Haute-Vienne, Limoges
# Opération d'inventaire : Centre ville de Limoges
# Echoppes, boutiques
# 19e siècle et première moitié du 20e siècle
Après la Révolution, les bouchers de Limoges obtiennent l’autorisation de vendre dans la rue de la Boucherie. Ils transforment alors le rez-de-chaussée de leurs maisons. La pièce qui donne sur la rue devient un lieu de préparation et de vente des produits de boucherie.
Au matin, sitôt retirés les panneaux de bois qui ferment la devanture, la vie domestique cède le pas à l’activité professionnelle. Les bancs qui servent de présentoirs sont sortis dans la rue et garnis de pièces de viandes, tout comme les étals et les nombreux crochets qui pendent à la devanture. Plusieurs boutiques conservent encore aujourd’hui une partie de leurs crochets, comme sur la façade du numéro 18. Des auvents en toile protègent la viande des effets indésirables du soleil et délimitent les pas-de-porte. Des ouvertures en hauteur permettent l’aération du rez-de-chaussée. Elles sont protégées par des grilles ou réalisées par de simples espaces entre les pans de bois. Contrairement à aujourd’hui, le client n’entre pas dans la boutique. Il reste dans la rue, d’où il peut observer le boucher qui découpe les pièces de viande sur un billot disposé à la vue de tous. La bouchère fait la vente, entre rue et boutique, à l’abri d’un auvent.
Les devantures encore visibles dans la rue diffèrent selon leurs époques de réalisation, les systèmes d’ouverture, les éléments de décorations. Seules les nombreuses cartes postales anciennes et les récits de voyageurs nous permettent d’imaginer l’animation débordante qui s’emparait chaque jour de la rue toute entière et ce jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Imaginez un instant les cris des bêtes promises à l’abattage, les odeurs d’étable, le bruit d’une charrette qui peine sur les pavés, le fumet appétissant des charcuteries que l’on prépare dans l’arrière-boutique, la conversation de deux bouchères et les cloches de la chapelle qui sonnent l’angélus…
Au matin, sitôt retirés les panneaux de bois qui ferment la devanture, la vie domestique cède le pas à l’activité professionnelle. Les bancs qui servent de présentoirs sont sortis dans la rue et garnis de pièces de viandes, tout comme les étals et les nombreux crochets qui pendent à la devanture. Plusieurs boutiques conservent encore aujourd’hui une partie de leurs crochets, comme sur la façade du numéro 18. Des auvents en toile protègent la viande des effets indésirables du soleil et délimitent les pas-de-porte. Des ouvertures en hauteur permettent l’aération du rez-de-chaussée. Elles sont protégées par des grilles ou réalisées par de simples espaces entre les pans de bois. Contrairement à aujourd’hui, le client n’entre pas dans la boutique. Il reste dans la rue, d’où il peut observer le boucher qui découpe les pièces de viande sur un billot disposé à la vue de tous. La bouchère fait la vente, entre rue et boutique, à l’abri d’un auvent.
Les devantures encore visibles dans la rue diffèrent selon leurs époques de réalisation, les systèmes d’ouverture, les éléments de décorations. Seules les nombreuses cartes postales anciennes et les récits de voyageurs nous permettent d’imaginer l’animation débordante qui s’emparait chaque jour de la rue toute entière et ce jusqu’au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Imaginez un instant les cris des bêtes promises à l’abattage, les odeurs d’étable, le bruit d’une charrette qui peine sur les pavés, le fumet appétissant des charcuteries que l’on prépare dans l’arrière-boutique, la conversation de deux bouchères et les cloches de la chapelle qui sonnent l’angélus…