Le chateau disparu de La Mothe-Saint-Héray et ses dépendances
Cette vidéo permet de découvrir, grâce à des restitutions en images de synthèse, à quoi pouvait ressembler le château de La Mothe-Saint-Héray au 18ème siècle, avant sa destruction. Il est replacé au milieu de ses dépendances encore existantes et de son parc aujourd'hui très modifié.
Vidéo
Publiée le 10 juillet 2019
# Deux-Sèvres, La Mothe Saint Héray
# Opération d'inventaire : Mellois
# Château, jardin, orangerie
# Du 15e siècle au 19e siècle
De l’ancien château de La-Mothe-Saint-Heray, détruit en 1843, ne subsistent aujourd’hui que les dépendances : cette orangerie, classée Monument Historique, et ce grand bâtiment flanqué de tours. Un plan de 1776 nous permet de proposer une restitution en images de synthèse l’ensemble au 18e siècle, avec l’aide d’une gravure plus récente.
Au centre, le château était bâti sur les restes d’une motte artificielle médiévale entourée de douves. L’entrée, percée dans un donjon de la fin du Moyen-Age, et encadrée par deux grosses tours circulaires à mâchicoulis, menait dans la cour intérieure. Le reste du château, entièrement rebâti vers 1605, possédait le confort et les décors apparus à la Renaissance. Les sculptures qui ornaient les façades ont été réutilisées dans des constructions alentour. Des panneaux peints du début du 17e siècle décoraient la chapelle du château.
Le grand bâtiment en forme de L, probablement de la même époque, abritait les communs : écuries, grange, remise et cellier. Muni d’une tour carrée, de tours circulaires d’angles et d’archères, il fermait la basse-cour, également entourée de douves, franchies par un pont-levis.
A l’arrière du château, un pont à bascule communiquait vers le parc et l’orangerie. Ce bâtiment d’un prestige exceptionnel a été bâti, comme ses deux pavillons, entre 1634 et 1640. En accès direct depuis le château, la grande galerie à l’étage a pu servir de salle de réception. Le rez-de-chaussée, percé de grandes portes vitrées, offrait une luminosité optimale pour l’hivernage des agrumes. Devant les parterres de l’orangerie, le petit canal, dérivation de la Sèvre Niortaise, était aménagé pour les promenades en barque.
Mais cet ensemble cohérent au 17e siècle n’est plus au goût du jour au 18e. En 1778, le marquis propriétaire du château imagine d’ambitieux projets de réagencement complet du parc et des bâtiments, offrant plus d’envergure au domaine. Mais ces travaux, n’ont jamais été réalisés.
Au centre, le château était bâti sur les restes d’une motte artificielle médiévale entourée de douves. L’entrée, percée dans un donjon de la fin du Moyen-Age, et encadrée par deux grosses tours circulaires à mâchicoulis, menait dans la cour intérieure. Le reste du château, entièrement rebâti vers 1605, possédait le confort et les décors apparus à la Renaissance. Les sculptures qui ornaient les façades ont été réutilisées dans des constructions alentour. Des panneaux peints du début du 17e siècle décoraient la chapelle du château.
Le grand bâtiment en forme de L, probablement de la même époque, abritait les communs : écuries, grange, remise et cellier. Muni d’une tour carrée, de tours circulaires d’angles et d’archères, il fermait la basse-cour, également entourée de douves, franchies par un pont-levis.
A l’arrière du château, un pont à bascule communiquait vers le parc et l’orangerie. Ce bâtiment d’un prestige exceptionnel a été bâti, comme ses deux pavillons, entre 1634 et 1640. En accès direct depuis le château, la grande galerie à l’étage a pu servir de salle de réception. Le rez-de-chaussée, percé de grandes portes vitrées, offrait une luminosité optimale pour l’hivernage des agrumes. Devant les parterres de l’orangerie, le petit canal, dérivation de la Sèvre Niortaise, était aménagé pour les promenades en barque.
Mais cet ensemble cohérent au 17e siècle n’est plus au goût du jour au 18e. En 1778, le marquis propriétaire du château imagine d’ambitieux projets de réagencement complet du parc et des bâtiments, offrant plus d’envergure au domaine. Mais ces travaux, n’ont jamais été réalisés.
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