L'église collégiale de Saint-Yrieix-la-Perche
Découvrez dans cette vidéo l’église collégiale de Saint-Yrieix, les étapes de sa construction et ses caractéristiques architecturales, qui lui ont souvent conféré le surnom de semi-cathédrale.
Vidéo
Publiée le 4 juin 2020
# Haute-Vienne, Saint-Yrieix-la-Perche
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Eglise, collégiale
# Du 12e au 19e siècle
La collégiale de Saint Yrieix la Perche a été construite à partir de 1181 sur l’emplacement d’une église romane dont elle a conservé le clocher-porche, caractéristique de l’art roman limousin. Le prestige de ce nouvel édifice, plus vaste et plus lumineux, convient aux offices de la communauté de chanoine et à la vénération des reliques d’Aredius, fondateur du monastère et protecteur de la cité. Le chœur est bâti en premier, puis le croisillon nord du transept, bordé par une chapelle.
Sous l’impulsion du doyen Bernard de Limoges et de ses relations, le chantier continue au début du 13e siècle avec la construction de la nouvelle nef qui progresse d’est en ouest. Sa longueur est limitée par la présence de l’ancien clocher roman, conservé pour des raisons financières. Le bras sud du transept, construit à la même époque, est percé d’un grand portail aux nombreuses voussures caractéristiques de l’architecture gothique limousine. Au-dessus trône un Christ rédempteur, au centre de trois baies aveugles en plein cintre encadrées d’archivoltes. Cette façade est complétée par une chapelle à la fin du 13e siècle.
Ce n’est qu’au 15e siècle que le chœur est agrandi par un chevet à 5 pans de style gothique rayonnant.
Dans les années 1870-1880, l'architecte Paul Abadie, qui a travaillé avec Viollet-le-Duc sur la restauration de Notre-Dame de Paris, transforme l'aspect extérieur de l’édifice en modifiant la toiture et en coiffant de créneaux tous les contreforts. Cette fantaisie de l’architecte a conféré à la collégiale un aspect d’église fortifiée dont elle n’a pourtant jamais eu les attributs par le passé. À l’intérieur de l’église, de nombreux visages sont sculptés sur les modillons, chapiteaux et culots.
Les vitraux réalisés dans la seconde moitié du 19e siècle apportent une note de couleur. L’un d’eux représente Saint Yrieix lors du miracle de la colombe.
Sous l’impulsion du doyen Bernard de Limoges et de ses relations, le chantier continue au début du 13e siècle avec la construction de la nouvelle nef qui progresse d’est en ouest. Sa longueur est limitée par la présence de l’ancien clocher roman, conservé pour des raisons financières. Le bras sud du transept, construit à la même époque, est percé d’un grand portail aux nombreuses voussures caractéristiques de l’architecture gothique limousine. Au-dessus trône un Christ rédempteur, au centre de trois baies aveugles en plein cintre encadrées d’archivoltes. Cette façade est complétée par une chapelle à la fin du 13e siècle.
Ce n’est qu’au 15e siècle que le chœur est agrandi par un chevet à 5 pans de style gothique rayonnant.
Dans les années 1870-1880, l'architecte Paul Abadie, qui a travaillé avec Viollet-le-Duc sur la restauration de Notre-Dame de Paris, transforme l'aspect extérieur de l’édifice en modifiant la toiture et en coiffant de créneaux tous les contreforts. Cette fantaisie de l’architecte a conféré à la collégiale un aspect d’église fortifiée dont elle n’a pourtant jamais eu les attributs par le passé. À l’intérieur de l’église, de nombreux visages sont sculptés sur les modillons, chapiteaux et culots.
Les vitraux réalisés dans la seconde moitié du 19e siècle apportent une note de couleur. L’un d’eux représente Saint Yrieix lors du miracle de la colombe.
Toutes les vidéos de la thématique Patrimoine religieux
-
Histoire de l'abbaye de Bénévent
-
L'abbatiale de Beaulieu-sur-Dordogne
-
L’abbaye de Meymac
-
L'architecture de l'église de Collonges-la-Rouge
-
L'église collégiale de Saint-Yrieix-la-Perche
-
L'église d'Aubusson et la rue Châteaufavier
-
L’église de Bénévent l'Abbaye et les travaux de Paul Abadie
-
L’église fortifiée d’Allassac
-
L’église paroissiale Saint-Martin d'Angles-sur-l'Anglin
-
L'église romane Sainte Radegonde de Talmont-sur-Gironde
-
L'église Saint Martin de Pau
-
L'église Saint Pierre Saint Paul d'Evaux les Bains
-
L’intérieur de l’église abbatiale de Bénévent l'Abbaye
-
L'intérieur de l'église d'Evaux les Bains
-
L'orgue du Dorat
-
La chapelle des pénitents de Beaulieu sur Dordogne
-
La chapelle des Pénitents Noirs
-
La chapelle et le couvent des Réparatrices de Pau
-
La chapelle Sainte Croix d'Angles-sur-l'Anglin
-
La châsse émaillée de Saint-Viance
-
La collégiale du Dorat
-
La communauté de chanoines du Dorat
-
La fondation du chapitre du Dorat
-
La tradition du pèlerinage de Saint Jacques
-
Le chef reliquaire de Saint-Yrieix : une histoire de trafic d'objets d'art
-
Le divertissement dans la sculpture romane en Mellois
-
Le portail roman de l'église de Collonges-la-Rouge
-
Le portail roman sculpté de l'abbatiale de Beaulieu sur Dordogne
-
Les bâtiments de l’abbaye de Bénévent
-
Les chapiteaux sculptés de la collégiale du Dorat
-
Les décors sculptés de l'église Sainte Radegonde de Talmont-sur-Gironde
-
Les églises du Mellois entre 15e et 16e siècle
-
Les guerres de Religion en Mellois
-
Les jardins monastiques de Bénévent-l'Abbaye
-
Les Ostensions septennales Limousines
-
Persistance du protestantisme en Mellois