L'église Saint Pierre Saint Paul d'Evaux les Bains
Découvrez l'église d'Evaux les Bains à travers des vues inédites aériennes et des anecdotes historiques ! De son origine romane aux péripéties contemporaines, cet édifice chargé d’histoire vous livrera tous ses secrets !
Vidéo
Publiée le 15 juillet 2021
# Creuse, Evaux-les-Bains
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Patrimoine religieux, Eglise
# Du 11e siècle au 20e siècle
L'église Saint-Pierre-Saint-Paul d’Evaux les Bains a été construite vers le 11e siècle à l’emplacement probable d’une première église dédiée au culte de l’ermite St-Marien. Unique vestige d'un monastère de chanoines réguliers de Saint-Augustin, elle est dotée d'un clocher-porche d’une forme unique en Limousin. Ses trois premiers niveaux carrés, ainsi que le quatrième niveau circulaire, hérités de la construction d’origine, sont de style roman. Le dernier niveau, de forme octogonale, a été construit plus tard, au 13e siècle, dans un style gothique.
Les murs et piliers du rez-de-chaussée sont percés de baies en plein cintre qui forment des arcades devant l’entrée de la nef. Les ouvertures extérieures du deuxième niveau reprennent le même ordonnancement. A l’intérieur du troisième niveau, des chapiteaux finement taillés proviennent vraisemblablement d’un édifice plus ancien. Douze baies en plein cintre ouvrent le quatrième niveau, tandis que les 8 faces du 5e niveau sont percées de baies géminées en arc brisé, typiques du style gothique. Ce clocher-porche est coiffé d’une flèche recouverte de bardeaux de châtaignier, tout comme la tourelle d’escalier accolée au clocher. Cette dernière, ajoutée au 15e siècle, permettait de se réfugier au 1er étage grâce à son escalier à vis. Toujours au 15e siècle, suite aux dégâts de la guerre de Cent ans, d’autres travaux ont apporté des éléments gothiques, notamment les arcs brisés et voûtes en croisées d’ogives des bas-côtés. Au 17e siècle, suite à l’écroulement d’une partie de l’édifice, l’ordre des Génovéfains, installé depuis peu dans le monastère, a décidé d’agrandir l’église pour en faire une véritable abbatiale. Le transept a été supprimé et le chœur modifié, donnant à l’édifice un « plan basilical». En 1780, suite à la désaffection de l'église voisine qui menaçait ruine et dont les vestiges sont encore visibles aujourd’hui, l'église Saint-Pierre-Saint-Paul est devenue "église paroissiale". Après la Révolution, le monastère est devenu une école secondaire jusqu’en 1816. Puis des religieuses du Verbe Incarné s’y sont installées jusqu’à son incendie en 1942. Les ruines du couvent ont été rasées dans les années 70 pour laisser place au jardin actuel.
Les murs et piliers du rez-de-chaussée sont percés de baies en plein cintre qui forment des arcades devant l’entrée de la nef. Les ouvertures extérieures du deuxième niveau reprennent le même ordonnancement. A l’intérieur du troisième niveau, des chapiteaux finement taillés proviennent vraisemblablement d’un édifice plus ancien. Douze baies en plein cintre ouvrent le quatrième niveau, tandis que les 8 faces du 5e niveau sont percées de baies géminées en arc brisé, typiques du style gothique. Ce clocher-porche est coiffé d’une flèche recouverte de bardeaux de châtaignier, tout comme la tourelle d’escalier accolée au clocher. Cette dernière, ajoutée au 15e siècle, permettait de se réfugier au 1er étage grâce à son escalier à vis. Toujours au 15e siècle, suite aux dégâts de la guerre de Cent ans, d’autres travaux ont apporté des éléments gothiques, notamment les arcs brisés et voûtes en croisées d’ogives des bas-côtés. Au 17e siècle, suite à l’écroulement d’une partie de l’édifice, l’ordre des Génovéfains, installé depuis peu dans le monastère, a décidé d’agrandir l’église pour en faire une véritable abbatiale. Le transept a été supprimé et le chœur modifié, donnant à l’édifice un « plan basilical». En 1780, suite à la désaffection de l'église voisine qui menaçait ruine et dont les vestiges sont encore visibles aujourd’hui, l'église Saint-Pierre-Saint-Paul est devenue "église paroissiale". Après la Révolution, le monastère est devenu une école secondaire jusqu’en 1816. Puis des religieuses du Verbe Incarné s’y sont installées jusqu’à son incendie en 1942. Les ruines du couvent ont été rasées dans les années 70 pour laisser place au jardin actuel.
Toutes les vidéos de la thématique Patrimoine religieux
-
Histoire de l'abbaye de Bénévent
-
L'abbatiale de Beaulieu-sur-Dordogne
-
L’abbaye de Meymac
-
L'architecture de l'église de Collonges-la-Rouge
-
L'église collégiale de Saint-Yrieix-la-Perche
-
L'église d'Aubusson et la rue Châteaufavier
-
L’église de Bénévent l'Abbaye et les travaux de Paul Abadie
-
L’église fortifiée d’Allassac
-
L’église paroissiale Saint-Martin d'Angles-sur-l'Anglin
-
L'église romane Sainte Radegonde de Talmont-sur-Gironde
-
L'église Saint Martin de Pau
-
L'église Saint Pierre Saint Paul d'Evaux les Bains
-
L’intérieur de l’église abbatiale de Bénévent l'Abbaye
-
L'intérieur de l'église d'Evaux les Bains
-
L'orgue du Dorat
-
La chapelle des pénitents de Beaulieu sur Dordogne
-
La chapelle des Pénitents Noirs
-
La chapelle et le couvent des Réparatrices de Pau
-
La chapelle Sainte Croix d'Angles-sur-l'Anglin
-
La châsse émaillée de Saint-Viance
-
La collégiale du Dorat
-
La communauté de chanoines du Dorat
-
La fondation du chapitre du Dorat
-
La tradition du pèlerinage de Saint Jacques
-
Le chef reliquaire de Saint-Yrieix : une histoire de trafic d'objets d'art
-
Le divertissement dans la sculpture romane en Mellois
-
Le portail roman de l'église de Collonges-la-Rouge
-
Le portail roman sculpté de l'abbatiale de Beaulieu sur Dordogne
-
Les bâtiments de l’abbaye de Bénévent
-
Les chapiteaux sculptés de la collégiale du Dorat
-
Les décors sculptés de l'église Sainte Radegonde de Talmont-sur-Gironde
-
Les églises du Mellois entre 15e et 16e siècle
-
Les guerres de Religion en Mellois
-
Les jardins monastiques de Bénévent-l'Abbaye
-
Les Ostensions septennales Limousines
-
Persistance du protestantisme en Mellois