Persistance du protestantisme en Mellois
Les nombreux temples protestants en mellois, ainsi que d’autres indices plus discrets, témoignent de la persistance de la religion réformée sur ce territoire après la fin des dragonnades.
Vidéo
Publiée le 10 juillet 2019
# Deux-Sèvres, Mellois en Poitou
# Opération d'inventaire : Mellois
# Temples protestants
# Du 17e siècle au 20e siècle
Comme en témoigne l’existence de ce temple dans le bourg de La Mothe-Saint-Héray, le protestantisme en Mellois a survécu aux répressions royales. La ruralité du territoire, son boisement et son relief permettaient aux protestants de vivre ici leur foi à l’écart des regards.
Les chemins creux offraient des itinéraires discrets pour se rendre aux réunions de culte, aussi appelées « assemblées au désert », organisées secrètement dans les bois. La lampe sourde, dont la lumière est facile à occulter, leur permettait de se cacher facilement dans la nuit. Les chaires portatives étaient apportées en pièces détachées et montées sur place pour le prédicant. Pour éviter les espions catholiques, l’accès à ces réunions était réservé aux détenteurs du méreau, signe de reconnaissance.
Au 19e siècle, après l’apaisement définitif des tensions et l’inscription de la liberté de culte dans la Constitution, de nombreux temples sont bâtis en Mellois, où 8 habitants sur 10 sont alors protestants. Tous ces édifices affichent une grande sobriété, à l’extérieur comme à l’intérieur, conformément à l’idéal protestant. Le mobilier liturgique est très simple et les décors presque inexistants, la priorité étant accordée à la parole et au chant. Les baies sont de grande taille pour laisser entrer la lumière et favoriser la lecture des textes bibliques.
A Beaussais, l’ancienne église romane, convertie en temple en 1803, accueille aujourd’hui une partie du Musée du Poitou Protestant. De nombreux cimetières familiaux subsistent sur des terrains privés. Ils rappellent la triste époque où les protestants, clandestins et privés de leurs droits, notamment après 1685, devaient cacher leurs morts dans les jardins, hors des cimetières officiels.
Autre signe du protestantisme sur le territoire, des pins parasols, associés par tradition à la religion réformée, ont été plantés après la Révolution comme symboles de la liberté retrouvée.
Les chemins creux offraient des itinéraires discrets pour se rendre aux réunions de culte, aussi appelées « assemblées au désert », organisées secrètement dans les bois. La lampe sourde, dont la lumière est facile à occulter, leur permettait de se cacher facilement dans la nuit. Les chaires portatives étaient apportées en pièces détachées et montées sur place pour le prédicant. Pour éviter les espions catholiques, l’accès à ces réunions était réservé aux détenteurs du méreau, signe de reconnaissance.
Au 19e siècle, après l’apaisement définitif des tensions et l’inscription de la liberté de culte dans la Constitution, de nombreux temples sont bâtis en Mellois, où 8 habitants sur 10 sont alors protestants. Tous ces édifices affichent une grande sobriété, à l’extérieur comme à l’intérieur, conformément à l’idéal protestant. Le mobilier liturgique est très simple et les décors presque inexistants, la priorité étant accordée à la parole et au chant. Les baies sont de grande taille pour laisser entrer la lumière et favoriser la lecture des textes bibliques.
A Beaussais, l’ancienne église romane, convertie en temple en 1803, accueille aujourd’hui une partie du Musée du Poitou Protestant. De nombreux cimetières familiaux subsistent sur des terrains privés. Ils rappellent la triste époque où les protestants, clandestins et privés de leurs droits, notamment après 1685, devaient cacher leurs morts dans les jardins, hors des cimetières officiels.
Autre signe du protestantisme sur le territoire, des pins parasols, associés par tradition à la religion réformée, ont été plantés après la Révolution comme symboles de la liberté retrouvée.
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