Pau, une ville de jardins
Des jardins du château aux parcs de villas devenus publics, Pau compte de nombreux espaces verts aménagés pour la promenade, plantés d’espèces rares ou d’arbres centenaires. Découvrons grâce à cette séquence cette particularité de la ville, aux fondements de son identité.
Vidéo
Publiée le 18 juin 2020
# Pyrénées Atlantiques, Pau
# Opération d'inventaire : Etude urbaine de Pau
# Jardins
# Du 16e siècle au 21e siècle
En visitant Pau, ou en regardant la ville depuis le ciel, on remarque immédiatement que les jardins y occupent une large place, en résonance avec le paysage.
Jeanne d’Albret et son époux, puis leur fille Catherine de Bourbon, ont amorcé ce mouvement dès le milieu du 16e siècle en créant autour de leur résidence royale un immense parc d’agrément, dans l’esthétique de la Renaissance. Un voyageur le qualifiait à l’époque de «plus beaux jardins d’Europe ». Au-delà des terrasses plantées de topiaires étaient aménagés des bois, des prés, des vergers parcourus de canaux, des bassins, fontaines et pavillons. Le domaine national du château ne conserve aujourd’hui qu’une petite partie de cet ensemble, préservée de l’urbanisation.
Mais Pau a surtout hérité ses jardins de la période romantique où la bonne société européenne se rendait en villégiature dans cette ville climatique en vogue, du 19e au début du 20e siècle. Les riches propriétaires faisaient aménager autour de leurs villas des espaces plantés d’espèces rares, comme le Parc Lawrance et ses cèdres de l’Atlas.
C’était le cas du Parc Beaumont, acheté par la ville en 1878 pour bâtir un casino, l’actuel Palais Beaumont. Agrandi par l’achat des terrains voisins, il forme avec son lac et son théâtre de verdure un vaste espace public, peuplé de majestueux arbres désormais centenaires comme ses séquoias de Californie, ses cèdres de l’Himalaya, ses araucarias ou ses magnolias.
Sur les pentes de l’éperon, une palmeraie offre aux visiteurs qui montent depuis la gare la vision d’un jardin suspendu. Elle prolonge les sentiers du Roy, promenade à flanc de coteau ombragée d’autres plantations.
De nombreux squares aèrent aussi le tissu urbain, comme le square Besson et ses séquoias, ou le square Aragon.
Plus contemporains, les jardins de l’hôtel du département et le jardin japonais de Kofu répondent à des esthétiques différentes.
Jeanne d’Albret et son époux, puis leur fille Catherine de Bourbon, ont amorcé ce mouvement dès le milieu du 16e siècle en créant autour de leur résidence royale un immense parc d’agrément, dans l’esthétique de la Renaissance. Un voyageur le qualifiait à l’époque de «plus beaux jardins d’Europe ». Au-delà des terrasses plantées de topiaires étaient aménagés des bois, des prés, des vergers parcourus de canaux, des bassins, fontaines et pavillons. Le domaine national du château ne conserve aujourd’hui qu’une petite partie de cet ensemble, préservée de l’urbanisation.
Mais Pau a surtout hérité ses jardins de la période romantique où la bonne société européenne se rendait en villégiature dans cette ville climatique en vogue, du 19e au début du 20e siècle. Les riches propriétaires faisaient aménager autour de leurs villas des espaces plantés d’espèces rares, comme le Parc Lawrance et ses cèdres de l’Atlas.
C’était le cas du Parc Beaumont, acheté par la ville en 1878 pour bâtir un casino, l’actuel Palais Beaumont. Agrandi par l’achat des terrains voisins, il forme avec son lac et son théâtre de verdure un vaste espace public, peuplé de majestueux arbres désormais centenaires comme ses séquoias de Californie, ses cèdres de l’Himalaya, ses araucarias ou ses magnolias.
Sur les pentes de l’éperon, une palmeraie offre aux visiteurs qui montent depuis la gare la vision d’un jardin suspendu. Elle prolonge les sentiers du Roy, promenade à flanc de coteau ombragée d’autres plantations.
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