L'église Saint Martin de Pau
Cette église du 19e siècle est une œuvre d’art totale, entièrement conçue, jusque dans ses décors intérieurs aux couleurs chatoyantes, par l’architecte Emile Boeswillwald. Nous vous livrons ici en vidéo les clés de compréhension de cet ensemble, dont nous vous conseillons la visite.
Vidéo
Publiée le 18 juin 2020
# Pyrénées Atlantiques, Pau
# Opération d'inventaire : Etude urbaine de Pau
# Eglise
# Du 19e siècle au 20e siècle
L’église Saint-Martin de Pau est une œuvre d’art total dont l’architecture, le décor et le mobilier, ont été entièrement conçus par Emile Boeswillwald entre 1861 et 1871. Sa construction était nécessaire pour remplacer l’ancienne église Saint Martin devenue vétuste et trop exigüe.
Cette architecture s’inscrit dans la mouvance impulsée en France par Eugène Viollet-le-Duc, considérant le début du 13e siècle comme un « âge d’or » en termes d’esthétique. Cette influence est particulièrement visible sur la flèche du clocher-porche et les arcs-boutants de chaque côté du chœur.
L’église est entièrement construite en pierre d’Angoulême, presque blanche et taillée très sobrement autour des ouvertures. A l’intérieur, passée une nef couverte de voûtes en ogives, s’ouvre un vaste transept. Il abrite des sculptures en haut relief réalisées par Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume. Il s’agit d’un tétramorphe, représentation des symboles des 4 Evangélistes : le lion pour Marc, l’aigle pour Jean, le taureau pour Luc et l’ange pour Matthieu. Leur positionnement inédit au sommet de 4 colonnes a peut-être été inspiré par le célèbre lion de la Piazzetta Saint-Marc de Venise.
Un véritable changement d’ambiance s’opère au niveau du chœur et des chapelles collatérales, où la sobriété fait place à une profusion de décors et de couleurs. Le sol est traité en marqueterie de marbre multicolore, tandis que les murs et plafonds sont peints de motifs aux couleurs chatoyantes, relevées de dorures, dont l’architecte Boeswillwald a certainement lui-même ordonné les dessins.
Dans les arcatures aveugles du chœur se nichent des représentations de scènes de la vie du Christ, peintes sur toile à Paris avant d’être appliquées au mur par marouflage, en imitation de fresque. Au centre du chœur, le ciborium est un véritable joyau d’exubérance, d’inspiration néo-byzantine.
Boeswillwald a poussé la passion jusqu’à dessiner lui-même le buffet de l’orgue de son église.
Cette architecture s’inscrit dans la mouvance impulsée en France par Eugène Viollet-le-Duc, considérant le début du 13e siècle comme un « âge d’or » en termes d’esthétique. Cette influence est particulièrement visible sur la flèche du clocher-porche et les arcs-boutants de chaque côté du chœur.
L’église est entièrement construite en pierre d’Angoulême, presque blanche et taillée très sobrement autour des ouvertures. A l’intérieur, passée une nef couverte de voûtes en ogives, s’ouvre un vaste transept. Il abrite des sculptures en haut relief réalisées par Adolphe-Victor Geoffroy-Dechaume. Il s’agit d’un tétramorphe, représentation des symboles des 4 Evangélistes : le lion pour Marc, l’aigle pour Jean, le taureau pour Luc et l’ange pour Matthieu. Leur positionnement inédit au sommet de 4 colonnes a peut-être été inspiré par le célèbre lion de la Piazzetta Saint-Marc de Venise.
Un véritable changement d’ambiance s’opère au niveau du chœur et des chapelles collatérales, où la sobriété fait place à une profusion de décors et de couleurs. Le sol est traité en marqueterie de marbre multicolore, tandis que les murs et plafonds sont peints de motifs aux couleurs chatoyantes, relevées de dorures, dont l’architecte Boeswillwald a certainement lui-même ordonné les dessins.
Dans les arcatures aveugles du chœur se nichent des représentations de scènes de la vie du Christ, peintes sur toile à Paris avant d’être appliquées au mur par marouflage, en imitation de fresque. Au centre du chœur, le ciborium est un véritable joyau d’exubérance, d’inspiration néo-byzantine.
Boeswillwald a poussé la passion jusqu’à dessiner lui-même le buffet de l’orgue de son église.
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