L'intérieur de l'église d'Evaux les Bains
Cette vidéo vous emmène à la découverte des trésors intérieurs de l’église Saint Pierre Saint Paul d'Evaux les Bains à travers ses décors, sa chasse émaillée du 17e siècle ou encore ses vitraux contemporains.
Vidéo
Publiée le 15 juillet 2021
# Creuse, Evaux-les-Bains
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Patrimoine religieux, Eglise
# Du 16e siècle au 20e siècle
L’intérieur de l’église Saint-Pierre-Saint-Paul d’Evaux-les Bains a été ravagé en 1942 par un important incendie parti accidentellement du couvent. Il a détruit l’ensemble du décor du chœur, composé d’un retable monumental en bois orné d’un tableau du martyre de Saint Pierre et de 7 statues, mais aussi des stalles et une clôture de chœur en bois, semblables à celles de l’église voisine de Chambon sur Voueize.
Les boiseries de la voûte datant de 1703 sont également parties en fumée. Une nouvelle voûte en bois de châtaignier, constituée d’un simple berceau, est venue remplacer cette perte. Seuls les bas-reliefs d’un autel en bois sculpté du XVIIIe siècle ont été épargnés par cet incendie. Ils représentent la passation de pouvoir entre les chanoines de St Augustin à droite et les Génovéfains à gauche. La châsse de Saint Marien a également pu être sauvée des flammes.
La légende de Saint Marien raconte que cet ermite né au Ve siècle était très vénéré dans la Combraille et alentour pour les nombreux miracles qu'il accomplissait. Il avait établi son ermitage sur une presqu’île, au confluent de la Tardes et du Cher, où une chapelle et un pèlerinage rappellent aujourd’hui son souvenir. C’est là qu’on l’aurait retrouvé mort sous un arbre en 513 avant de placer sa dépouille dans l’église primitive d’Evaux. En 1558, la châsse en argent qui abritait les reliques de Saint-Marien est volée. Un deuxième reliquaire est créé au 17ème siècle pour accueillir les ossements du saint. Toujours présente dans l’église, cette châsse en bois sculpté et doré de style Renaissance est classée Monument Historique. De beaux vitraux contemporains habillent les deux baies et l’occulus du chœur.
Réalisés en 1964 par le sculpteur et maître-verrier français Gérard Lardeur, ses pièces de verre s’assemblent pour créer une impression de mouvement et de vie.
Les boiseries de la voûte datant de 1703 sont également parties en fumée. Une nouvelle voûte en bois de châtaignier, constituée d’un simple berceau, est venue remplacer cette perte. Seuls les bas-reliefs d’un autel en bois sculpté du XVIIIe siècle ont été épargnés par cet incendie. Ils représentent la passation de pouvoir entre les chanoines de St Augustin à droite et les Génovéfains à gauche. La châsse de Saint Marien a également pu être sauvée des flammes.
La légende de Saint Marien raconte que cet ermite né au Ve siècle était très vénéré dans la Combraille et alentour pour les nombreux miracles qu'il accomplissait. Il avait établi son ermitage sur une presqu’île, au confluent de la Tardes et du Cher, où une chapelle et un pèlerinage rappellent aujourd’hui son souvenir. C’est là qu’on l’aurait retrouvé mort sous un arbre en 513 avant de placer sa dépouille dans l’église primitive d’Evaux. En 1558, la châsse en argent qui abritait les reliques de Saint-Marien est volée. Un deuxième reliquaire est créé au 17ème siècle pour accueillir les ossements du saint. Toujours présente dans l’église, cette châsse en bois sculpté et doré de style Renaissance est classée Monument Historique. De beaux vitraux contemporains habillent les deux baies et l’occulus du chœur.
Réalisés en 1964 par le sculpteur et maître-verrier français Gérard Lardeur, ses pièces de verre s’assemblent pour créer une impression de mouvement et de vie.
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