Les peintures murales des écuries des Cars
Dans les écuries du château des Cars, une partie des peintures murales de la Renaissance a été conservée. Découvrez ces décors équestres grâce à cette vidéo qui vous en dévoilera les détails les plus discrets.
Vidéo
Publiée le 10 juillet 2015
# Haute-Vienne, Les Cars
# Opération d'inventaire : Hors opération
# Château, écuries, peintures, archéologie
# 16e siècle
Les décors de la voûte des écuries des Cars constituent un ensemble pictural quasiment unique en France, entièrement dédié au thème équestre. Des restaurations récentes ont dégagé certains éléments et permis de stabiliser la conservation des peintures.
L’étude des zones encore lisibles révèle une organisation des décors en 4 registres. Dans la partie inférieure ne subsiste qu’un fragment d’inscription où se distinguent les lettres « F » et « BAS » soulignées par une volute. Le registre supérieur, le plus lisible et le plus diversifié, est celui des « grands chevaux », tous différents par leur posture ou leur traitement pictural. Certains semblent marcher au pas. Un autre, portant un cavalier, se cabre. Le traitement chromatique est varié.
On discerne, en jaune, la silhouette d’un véhicule hippomobile et sous le ventre d’un animal, un étonnant personnage, qui pourrait être un palefrenier muni d’une étrille. Les proportions inégales du personnage par rapport au cheval laissent supposer qu’il s’agit d’un ajout ultérieur.
Au dessus d’un ensemble de traits, symbolisant une barrière, un autre registre offre une succession de chevaux et de cavaliers. La taille plus réduite des motifs et la présence des barrières invitent à percevoir ces scènes comme un arrière plan des précédentes. L’un d’elles semble représenter un tournoi où l’un des cavaliers tombe de sa monture.
Le dernier registre se développe le long de la ligne de faîte et présente une série de médaillons de différentes couleurs. Deux d’entre eux portent un monogramme. Il pourrait faire référence au commanditaire de ces peintures, dans la seconde moitié du 16e siècle, le comte François des Cars. Exceptionnelles par leur rareté et leur qualité, ces peintures sont aussi un éloquent témoignage de la puissance et du prestige des seigneurs des Cars à la Renaissance.
L’étude des zones encore lisibles révèle une organisation des décors en 4 registres. Dans la partie inférieure ne subsiste qu’un fragment d’inscription où se distinguent les lettres « F » et « BAS » soulignées par une volute. Le registre supérieur, le plus lisible et le plus diversifié, est celui des « grands chevaux », tous différents par leur posture ou leur traitement pictural. Certains semblent marcher au pas. Un autre, portant un cavalier, se cabre. Le traitement chromatique est varié.
On discerne, en jaune, la silhouette d’un véhicule hippomobile et sous le ventre d’un animal, un étonnant personnage, qui pourrait être un palefrenier muni d’une étrille. Les proportions inégales du personnage par rapport au cheval laissent supposer qu’il s’agit d’un ajout ultérieur.
Au dessus d’un ensemble de traits, symbolisant une barrière, un autre registre offre une succession de chevaux et de cavaliers. La taille plus réduite des motifs et la présence des barrières invitent à percevoir ces scènes comme un arrière plan des précédentes. L’un d’elles semble représenter un tournoi où l’un des cavaliers tombe de sa monture.
Le dernier registre se développe le long de la ligne de faîte et présente une série de médaillons de différentes couleurs. Deux d’entre eux portent un monogramme. Il pourrait faire référence au commanditaire de ces peintures, dans la seconde moitié du 16e siècle, le comte François des Cars. Exceptionnelles par leur rareté et leur qualité, ces peintures sont aussi un éloquent témoignage de la puissance et du prestige des seigneurs des Cars à la Renaissance.